Victime d’escroquerie en voyance : quelles sont les différentes issues possibles ?

Dans le but d’avoir plus d’assurance ou de connaitre leur avenir, certaines personnes se lancent dans la consultation des voyants. Toutefois, certains demeurent sceptiques par rapport à la véracité de cette pratique malgré l’existence de professionnels sérieux capables de prédire l’avenir grâce à leurs dons. Cette méfiance se justifie surtout par le fait que certains charlatans abusent de la confiance des gens pour leur soutirer de l’argent. Si vous êtes victime d’escroquerie en voyance, voici les divers recours qui s’offrent à vous.

La contestation du service auprès de la justice

Avez-vous découvert après avoir eu recours aux services d’un voyant que ce dernier n’était en réalité qu’un incompétent ou un escroc ? Dans une situation pareille, la première possibilité de recours est la contestation de la prestation en saisissant la justice. Visitez ce site http://ma-protection-juridique.fr/ pour plus de détails. Cela pourrait vous permettre d’obtenir réparation dans la mesure où le pratiquant a eu recours à des manœuvres douteuses. Pour pouvoir être remboursé, vous devez alors apporter les preuves qui démontrent que le voyant n’a pas rendu le service escompté ou qu’il vous a facturé une somme au-delà de la norme. Comment y arriver ? Il suffit de fournir des éléments qui prouvent que les conditions convenues au départ (type de prestation, prix, etc.) dans les clauses du contrat ont été violées.

À défaut d’avoir réuni des preuves compromettantes sur le voyant, il y a la possibilité de lui adresser une lettre recommandée avec accusé de réception. Dans celle-ci, il faudra faire un rappel des contrats conclus dans le cadre de la prestation, le prix ainsi que les motifs de votre insatisfaction. Lorsque le professionnel ne donne aucune réponse à cette mise en demeure, vous pourrez saisir la justice.

La saisine du tribunal civil

Agir au civil contre un voyant lorsque vous êtes victime d’escroquerie en art divinatoire est un autre recours possible. Seulement, pour que la procédure se passe sans encombre vous devez avoir à votre disposition des éléments de preuves accablantes et recevables. Lesdits éléments doivent naturellement prouver le non-respect des modalités définies au début de la prestation. L’instance à saisir dépend en réalité du montant en jeu. Ainsi, ce sont respectivement le juge de proximité, le tribunal de première instance et le tribunal de grande instance qui gèrent l’affaire pour un montant inférieur à 4000 euros, un montant entre 4000 et 10.000 euros et une somme de plus de 10.000 euros.

La saisine de la justice pénale

Le dernier recours possible est la plainte à la gendarmerie ou au commissariat lorsque l’acte posé par le voyant viole une disposition du Code pénal. Ce recours est recommandé surtout lorsque le professionnel a fait usage d’un faux nom ou de manœuvres frauduleuses de sorte à vous soutirer des fonds injustement. Mais pour avoir gain de cause, il faudra en plus des mensonges du professionnel sur ses capacités, apporter des éléments qui étayent l’usage de manœuvres frauduleuses (mise en scène ou autre) telles que décrites dans l’article L313-1 du Code pénal. Le voyant escroc sera envoyé devant le tribunal correctionnel une fois que la constitution de l’infraction est démontrée par la gendarmerie ou la police.

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